Un paradoxe. C'est le seul terme pouvant le décrire parfaitement. Oui, nous pouvons dire qu'il est généreux, à l'écoute de l'autre, et encore plus, mais ça serait déformer la réalité. Anil est l'absence même. Pour lui, se rendre compte qu'il existe reste une épreuve, c'est d'ailleurs pourquoi il parle de lui à la troisième personne. Autrement dit, il est assez ironique de décrire le caractère du jeune dieu quand lui-même pense ne pas en avoir. Les fondations de sa personne viennent de l'éducation qu'il a reçu durant son rêve : vit pour les autres, ne pense pas à toi. Il n'a donc pas de goût, d'envie, de désir, de passion. Rien. Seul son frère pourrait le sortir de cet état d'inconscience, lui indiquant comment réagir, ou plus simplement lui expliquant ce qu'il a à savoir. En quelque sorte, parler à Anil revient à parler avec Khalama, son frère. Ils sont tous deux liés, mais Anil n'en sait rien. De son point de vue, il parle à un ami imaginaire et pas au frère qu'il avait durant son rêve, à ce jour défunt. Il arrive parfois qu'Anil reprenne légèrement conscience de lui, ce qui le plonge dans la solitude et la tristesse dont il est submergé. Durant ces moments, il ne pourra s'apaiser qu'en jouant du Kalimba, s'enfermant alors dans sa bulle, laissant le monde hors de sa portée. C'est un dieu qui, sans le connaître, pourrait faire peur : soit il est vide, soit il parle dans le vide. Pour autant, il n'a rien de méchant ou fou, il est même facilement manipulable et fragile, à l'inverse de Khalama qui fera attention à ce que rien ne lui arrive, du mieux qu'il le peut.

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𝑆𝑡𝑎𝑡 :

Intelligence : 6.5/10

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Physique : 3/10

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Agilité : 4/10

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Don : 6.5/10

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Dévotion : 5/10

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